Publié dans Société

Double assassinat à Mampikony - Deux présumés auteurs lynchés à mort

Publié le lundi, 26 août 2024

Vers 23h samedi dernier, un pasteur de l'église FLM ainsi qu'un catéchiste ont été assassinés froidement à Andranomadio, District de Mampikony. 5 individus armés ont perpétré l'acte. 
Or, dès le dimanche soir suivant, un rebondissement inattendu s'est produit ! Le Fokonolona, ayant déclenché une chasse à l'homme, a réussi à appréhender 2 suspects à l'affaire. Puis sans autre forme de procès, les membres dudit Fokonolona leur ont fait la peau. Mais ils les ont également démembrés.
La Gendarmerie a confirmé l'information, hier. C'est ce qui a d'ailleurs été à l'origine de la réunion d'urgence qui a mis l'Organisation mixte de conception (OMC) district autour d'une table. Cette réunion s'est poursuivie jusque dans la soirée d’hier, et aucun communiqué n'a encore fuité. 

« Les bandits ont cru et espéré que le catéchiste serait en possession d'une grosse somme chez lui et l'ont alors attaqué. C'était donc un acte de banditisme comme tous les autres », explique une source au niveau d'une unité de la Gendarmerie à Mampikony. Ce qui balaie donc d'un coup toutes les autres hypothèses avancées par certaines sources.
Rappelons à cet effet que les auteurs du crime, au nombre de 5, et qui étaient équipés de fusils et d'objets tranchants, se sont alors infiltrés dans  le secteur de l'école biblique SP Sofia de l'église FLM locale, et où se trouvent également les logements  des victimes, selon une source de la Gendarmerie.
L'intrusion des agresseurs dans le réduit n'aurait pas échappé aux  locataires. Et c'était justement afin de vérifier et voir ce qui était en train de se tramer chez eux que le catéchiste était poussé à quitter momentanément son appartement.
Mais à peine eut-il mis le nez dehors qu'il a reçu de violents coups qui l'avaient terrassé sur place. Paniqué devant la brutale, la soudaineté de l'agression, enfin surtout des appels au secours de son homologue, le pasteur aurait essayé de réagir afin de lui porter secours. Mais à son tour, les coups pleuvaient sur l'évangéliste qui fut horriblement blessé. Son fils était intervenu à son secours. Mais le jeune fut également battu, tout comme sa mère d'ailleurs. Ces deux derniers ayant été en même temps témoins de cette scène d’une violence inouïe. Les deux hommes d'église ont succombé des suites de leurs blessures malgré les efforts des médecins pour les sauver.
Franck R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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